J'ignore à peu près tout Du sommeil des poissons De la mort des oiseaux Et de la vie intime Des papillons Je n'entends quasi rien A la marche du monde Aux mystères de l'homme Aux finalités du plan divin
J'ai beaucoup de peine A trouver mon chemin Dans les dédales imparfaits De la vie que l'on mène Et je ne comprends rien A ces boulets qu'on traîne A travers le temps
Je sais seulement Que les siècles qui passent Nous emportent Comme balle au vent Et qu'il n'est jusqu'aux noms Que nous portons Qui ne s'effacent Inexorablement