Je suis sorti dans la fumée blanche Tiède vapeur des jours saumâtres Pour dénombrer les cailloux jaunâtres Des deux sentiers Qui partagent le jardin clos De l'asile d'aliénés
Je ne suis pas encore guéri De mes blessures accablantes Le serai-je jamais Tout ici me paraît Tourner au ralenti
La vie trépidante Se déroule comme un tapis De l'autre côté de la grille Blanche mais parsemée De taches de rouille Et de parties écaillées Rugueuses Râpeuses Au toucher