La dérision m’est un vertige Qui m’élève en un pays Sans frontières et qui confine A l’absolu A l’infini
Elle se rit des ruines Des savants discours Elle échappe à l’intelligence Aux lueurs blafardes du jour
Tandis qu’un chat s’agrippe A la peau nue de ma conscience Un parfum de femme Inconnue me titille M’interpelle Tourbillonne autour de moi Puis s’éloigne Et finit Par se dissoudre dans l’air Comme le sel de la terre Se perd au fond de l’eau
La dérision m’est une force Qui me révèle l’agonie Des choses d’en haut Et des choses d’en bas
Et dans un rayon rosâtre Du soleil couchant C’est l’ombre d’Hermès Trismégiste qui s’en va