La grâce est propension Du front à se pencher Sur la fragilité Des pensées en errance Sur les courbes du sentier Qui monte en direction De l’infini des cieux Plutôt que sur les pages Des comptables ennuyeux
La grâce est propension A l’étude mouvante Des perceptions errantes Que l’on voudrait audibles Mais qui toujours vacillent Sans jamais se fixer Entre le perceptible Et l’indéterminé Entre la terre opaque Et le ciel éclaté
La grâce est don divin Par nature indicible Comme la perle engendrée C’est la flamme invisible Dans l’âme qu’elle éclaire Comme le feu solaire Par la lune reflété
La grâce est sur l’échelle De Jacob la montée Et la descente cumulée Des anges perceptibles Quand en bas le voyant Garde les yeux fermés