Prends-moi la main Marchons lentement sous la pluie Dans les lèvres jaunies Du grand champ de blé
L’horizon se rapproche De nous doucement Dans la langueur du soir Et nous nous disons Qu’il n’est d’autre espoir Que le ciel éclairé Par notre bon vouloir Et que bientôt la mer Viendra nous réciter Entre les vagues qui Se mourront à nos pieds Des poèmes d’amour
Alors de la terre Et du ciel conjugués Nous verrons naître enfin La pointe du jour