La porte que j' ouvre Sur ce petit tableau Donne à voir Des gorges larges Mais sans vraie profondeur Des montagnes basses Des marais asséchés Que le sable recouvre La trace d'un ruisseau Quelques herbes folles Et quelques épineux Que des fleurs maigrelettes Constellent de gris-bleu
Tout en bas On dirait un symbole Joint à la signature Plus haut un groupe de soldats Que sépare une fêlure Et dans le fond à gauche Des chevaux blancs Tirant une carriole
Le catalogue est vite lu Huile sur bois École flamande Début du dix-neuvième siècle Peintre inconnu