Vous avez peur de vieillir Et vous craignez la mort Vous déniez au temps Le droit de passer Vous déclarez que Les aiguilles sont menteuses Qui nous comptent les heures
Sur le cadran jauni C’est en vain que je tente De lire le nom De l’horloger Fabricant à Morbier Il s’est estompé Au fil des ans
Ma vie s’approche De son hiver Ne vous en déplaise Je serais fort aise De garder jusqu’au bout Les yeux grands ouverts