Je n’ai pas saisi ta main Lorsque tu fus ravie Par le vent malin Qui t’emporta comme Les feuilles des arbres En automne
Cette image d’envol Depuis ce jour me hante Ta disparition Très haut dans le ciel T’a rendue sourde à mes appels
Un marin dans l’un des bars du port Me dit t’avoir vue Planer avec les oiseaux de mer
Un paysan des polders Me soutient quant à lui Qu’un dimanche matin Tu descendis en vrille Dans la drève qui Longe ses terres Et que l’on n’a jamais Retrouvé ton corps