S'il tombe une seule goutte De sang sur le marbre blanc Il te faudra l'effacer Côute que coûte
Jamais tu ne laisseras La moindre empreinte de tes doigts Ni de ton âme Ailleurs que dans le sable mouillé Près de l'écume déposée Par les vagues en fin de vie Sans cesse renouvelées
Sais-tu qu'aucun parfum de femme Ne surpasse en qualité L''odeur des algues Et que la brise qui mord Et te décoiffe Et te pique la peau Vaut tous les baisers du monde