Loin des écailles irisées Loin du mucus des daurades Des pagres Des anchois Loin du fucus vésiculeux Loin des relents de minque Qui rendent nauséeux Il demeure plongé Dans le silence profond De la plage déserte Et dénombre dans le sable Les couteaux Les bivalves Et les étoiles de mer
Il y a fort à parier Se dit-il Que le ciel demain Sera lourd et gras Comme le bouillon Où l’aile de raie frémit Et comme le beurre Qui brunit Dans le poêlon