Debout Les mains posées Sur les muscles fessiers Il pérore
L'air qu'il brasse allègrement Nous enveloppe dangereusement D'autant que portes et fenêtres Demeurent mystérieusement Bloquées
Nul ne peut ici Ni sortir Ni entrer
Et j'envie les vieillards Libres de mourir Dans les maisons voisines Dont j'aperçois A travers les vitres closes Les cheminées et les toits De tuiles brunes et roses
Mon esprit s'égare L'espace d'un instant Et glisse entre les branches Feuillues de l'été Que la brise marine Ne cesse d'agiter