Dans une cuvette De plastique Bleu-vert océanique Cette coquille de noix Devrait sombrer Dans l’eau que j’agite Du bout de mes doigts Je l’ai nommée Mon Titanic A moi
Je me construis parfois Ce monde imaginaire Tapissé de sable Et d’écume de mer Pailleté Généreusement De cerfs-volants De voiliers De mouettes De goélands
A l’asile des vieux Nous ressemblons un peu A des enfants