Mais à quoi bon serrer Entre tes doigts l’espoir Que nourrit en elle La fumée légère Des humeurs délétères Quand nous broyons du noir
Laisse à la vapeur Le droit de s’élever Comme l’encens mêlé A la myrrhe des morts Comme le parfum des fleurs Dans le ciel de l’été
Que rien ne retienne Ou n’enchaîne ici-bas La fragrance appelée Comme des montgolfières A monter vers les dieux Dont les narines fières Sont ainsi rassasiées