Voici venu le temps De cesser de marcher Place au repos Evoquons le passé Le chemin parcouru Qui nous paraît bien long Qui traverse des plaines Des collines Des monts Mais qui par nature jamais ne nous mène Qu’à salir nos souliers Voyons-le qui serpente Comme une rivière Qu’il voudrait imiter D’un signe de la main Faisons lui nos adieux Asseyons-nous dans l’ombre Bleutée d’un vieux chêne Et attendons la fin A la grâce de Dieu