Que la vague m’emporte Dit l’algue à la mer Qui vient de la vomir Sur le sable et qui pleure
Que le vent me ramène Au plus profond du ciel Dit l’oisillon mourant Qui est tombé du nid
Et le soleil qui brille A l’aplomb de nos têtes Rapetisse nos corps Dans l’ombre qu’ils font
Méfiez-vous de lui C’est un seigneur distant Qui n’a cure de nous Gromelle au passage Un petit cerf-volant Du bout de sa ficelle Et qui dans les humeurs Que l’été a taries Croit évoluer En faisant quelques bonds Prisonnier inconscient Comme tout ici-bas Des caprices des vents