Ce sont du ciel Des griffes sauvages Descendues acérées Qui nous ont blessés Au cœur et au visage Mais qu’ensuite le vent A vite dispersées
Ce sont de l’océan Des vapeurs nouvelles Emportées par les vagues Vers l’unique rivage De leur destinée Et qui meurent cachées Dans les replis du temps
Ce sont de l’incendie Des flammes empressées D’incinérer les corps En préservant les âmes En couronnant la mort De faux lauriers de vie
Que restera-t-il Des amours indomptées Des nuages du soir Lourds et menaçants Et des mots que personne Ne pourrait prononcer