La nuit filandreuse Nous tombe dessus Comme la neige Légère Poudreuse Qui nous vêt d’illusions
Mais rien à parler franc Ne peut résister au temps Ni l’obscure saison Ni la froideur qui fond Dès le frémissement De nouvelles lumières Puisqu’aussitôt L’épais manteau De glace redevient De l’eau très ordinaire