Comme d'habitude Tu n'as rien vu venir Ni l'orage qui pourtant Menaçait d'éclater Ni les tuiles mal arrimées Sur le grand avant-toit Qu'elles ont abondonné
Tu n'as rien vu venir Ni le cyclone dévastateur Ni l'effondrement Des murs de l'église Ni le débordement des rivières Ni les coups du sort Ni la brume sur le cimetière Ni l’alignement des morts Ni l'arrêt des aiguilles Sur le cadran rouillé
Tu ne l’as pas même vu Préparer sa valise Et partir en pleurant