Une clé pour résoudre Les mystères de la vie Si lourds que nous restons collés Sur le plancher des vaches Tandis que là-haut Des oiseaux ordinaires Libres et Dépourvus d’attaches Tournoient dans l’air Et se rient de nous
Une clé pour entrer Dans la roseraie des sages Qui s’orne de mille fleurs Et dont la porte est fermée Par de puissants verrous
Enfin par-dessus tout Contre l’humeur chagrine Une clé pour ouvrir Des boîtes de sardines Que nous trouvons A notre goût