Pour ne les avoir Jamais tétés Ni même tâtés Ni vus au grand jour Je me borne à Me les imaginer A partir A partir D’un banal souvenir De nichons en Lumière tamisée
Tandis que je vieillis Je vous entends me dire Allez donc voir ailleurs Si j’y suis
Je m’y rends de ce pas Peu alerte des vieux Plus près du trépas Que des galipettes Des jeunes années Bercées d’amourettes Tièdes ou torrides Et riches toujours De mille voluptés
J’ai les cheveux blancs Les vôtres sont teintés Mais vos seins débordants N’ont pas pris une ride