Tant que le froid recouvre Votre coeur et y dépose Ces tout petits glaçons Qui le couronnent de majesté Saisir nos peines Nos douleurs Nos chagrins Vous est un monde étranger
Nous faut-il attendre la belle saison Les réchauffements de l'été Et poser le bâillon Sur nos susceptibilités
Faut-il dès à présent Nous incliner devant vous Selon le protocole De la cour des grands et des gens bien nés Nous jeter à vos pieds Et nous y confondre En parfaite humilité