La voûte étoilée Bave sa chaleur Sur le champ de blé
C’est la stridence Des heures d’été Qui perce le tympan Et qui réduit le monde En un profond silence Et le rend étriqué Comme ces rues sombres Qui se remplissent d’ombre Quand l’odeur des nuits Se met à trembler
C’est un manque à gagner Des lumières du jour Dont ne tirent profit Que des mots d’amour Qui ressemblent A s’y méprendre A des oiseaux blessés