Ce sont parfois de longs voyages Que nous entreprenons Sans bouger de chez nous Dans notre tête Dans notre cœur Que voulez-vous Nous n’avons plus l’âge Des vrais déplacements
Nous nous prenons souvent A rêver de la mer Ou de contrées lointaines Et notre âme s’étouffe Dans sa propre peine Sans l’avoir voulu Sans l’avoir cherché Nous devenons amers Et nous pleurons sur le passé
Les murs de nos chambres Sont pleins de saveurs De cartes postales De lointains souvenirs Qui se mêlent un peu A ces drôles d’odeurs Acres des jours anciens Et l’on se prend au jeu De croire que le gamin Lui seul n’est pas devenu vieux