Dressée sur la pointe des pieds Le cou tendu Jusqu’à la déchirure Les yeux rivés Sur le monde alentour La voyante ne voit rien venir
Ni l’épaisse fumée Que dégage l’usine Ni le nuage vibrant D’un vol d’étourneaux Ni la chorégraphie Sur le ciel bleu D’un cerf-volant Ni la faux de la mort Qui vient à sa rencontre Rompre le cours du temps