Les cloches de Pâques ont beaucoup sonné pour moi, Et cela ne touche vraiment en rien à la foi. Cette année, ce fut le grand jour de ma naissance Et de surcroît celui de mon anniversaire. N’allez pas croire que je veuille ainsi l’allégeance, Mon but ici n’est que de vouloir me distraire, Et avec les ans qui passent, vivre et espérer. De ma soif, je ne vais pas vous exonérer.
Laissez-moi rêver, je vais être décoré De la légion d’honneur, médaille si dorée, Pour la gestion résolue de la pandémie, A moins que je ne rejoigne une académie. Sois lucide, rien de cela n’arrivera, Tous ces beaux honneurs ne sont pas ton agora. Ça y est, je le sais, on va aimer mes écrits, Ceux de l’Orée des Rêves et de mes manuscrits.
Alleluia !
Peut être qu’après avoir lu ce long poème, Vous ne verrez là qu’une simple bohème D’un rêveur un peu chanteur et un peu poète Désirant être de ses émois l’interprète. On a souvent dit de toi : Iste, il est ailleurs ! Oui, de l’arc-en-ciel, je veux toutes les couleurs. Les rivages de ma mer sont la bienveillance Et l’altruisme auxquels j’aspire en abondance.
Vous êtes convaincus, les cloches m’ont sonné, Et surtout n’essayez pas de me raisonner ! Je veux pouvoir encore aimer et m’amuser. De l’aide aux autres, je veux vraiment abuser. Je veux de l’amitié et boire en son saint nom, Des plaisirs de la table louer le renom. Enfin, à chaque instant, je veux perdre mon temps Et gagner celui de vivre à chaque printemps. Et j’aimerais aussi pourvoir oublier les cons, Une action compliquée en ces temps d’élections !