Mon ami(e) dans la poésie ne laisse pas Ma foi dans ta tendresse s’éloigner de moi. Porte en mon cœur nos désirs communs aux abois. Laisse moi inscrire mes émois dans tes pas.
Je sens bien qu’entre nous, nous chassons le trépas De nos souffrances prégnantes, avec effroi. Illumine d’espoirs mon âme en désarroi. Que de la détresse, nous proclamions le glas.
Demeure mon ami(e) à la vie, à la mort. Par tes vers, protège moi de ce triste sort, Qu’ils chantent la vie dans notre banquet des mots.
Que l’on affirme à la mort : nous sommes vivants. Que la poésie soit notre nouveau levant ! Et qu’ainsi la mort ne soit plus notre cachot.