Le temps s'en va et vient, je l'ai au bout du fil, Sa conduite à mon égard est bien peu civile. Il joue avec moi dans mon caravansérail A ne plus vouloir demeurer dans mon bercail. Reviens, s'il te plait, avec tes joies et tes peines, Elles me permettent de me tenir en haleine Devant l'emprise séduisante de la vie. Laisse moi les désirer toutes à l’envi ! Elles se faufilent et filent tout au fond de mon âme. La musique les tient en moi comme des dames Aux atours fleuris, vivantes dans mon présent. Faisons-le survivre dans l’étincellement ! Sa disparition n’est pas cousue de fil blanc, Qu’il revienne en mots, en musique sur notre banc.