Que puis-je faire devant tous ces maux encore Qui éloignent des temps d’espérance l’aurore ? Je suis tant agacé de ne rien pouvoir faire Face à ce virus au destin si ordinaire. Non vraiment, face à lui, il ne faut plus attendre. Les grands bonheurs de la vie, il faut réapprendre.
Dis-moi
Des faux mages, je peine à croire l’évidence Que le mal demeurera avec assurance. Ce vilain a les mêmes traits que tous les siens. Il s’éteindra dans notre avenir aoutien. Je veux chanter la belle nature et la vie Et m’offrir d’autres horizons avec envie.
Enchante-moi
Je veux sur chaque matinée lever mes yeux Et pouvoir agir en des élans audacieux. Que chaque moment soit une terre fertile Faisant fleurir un nouveau destin juvénile. Je ne serai plus agité par ce démon. Je vivrai dans la bienveillance à pleins poumons.
Enchante-moi
Je veux de l’amour, des livres et de la musique Pour sauver mon cœur des pensées mélancoliques. J’espère de tout cela un souverain bien, Ouvrant la voie du bonheur à des petits riens. Je veux que la bonne chair soit aussi présente. Et des grands vins je veux avoir la dalle en pente.
Enchante-moi
Je vois les miracles de l’amour invincibles Qui rendent toutes les confrontations possibles. Je vois la force de la solidarité Qui pousse nos actions à l’exemplarité. Ainsi ce vil traitre connaitra le trépas Et nous dirons que nous ne le connaissions pas.