Un jour viendra Où devant toi, elle se présentera. Mais avant, de tes pensées, elle s’occupera, Pour bien te dire : c’est bientôt mon tour, hourra !
Pour autant, à la vie, il ne faudra Aucunement lui dire : bon débarras ! Jusqu’au tout dernier instant, Vivons là comme un débutant !
On te la présente avec une faux. Je trouve qu’ainsi cela sonne faux ! Habillez-la donc de tous vos oripeaux. Elle n’aura pas votre peau Tant que l’appel ne viendra pas de son appeau !
Devant elle, on est peu de choses. De son savoir, rien ne se dépose, Alors qu’avec elle, on aimerait être en osmose ! Il faut se laisser le temps de la connaître Avant que de pouvoir vraiment la reconnaître ! Elle tourne autour de nous, Et nous laisse sans dessus-dessous !
Ce n’est assurément pas d’elle dont on a peur Mais de l’idée que l’on se fait de ses ardeurs. Elle est une étape de vie que rien ne touche, Alors d’elle ne soyons donc pas trop farouche !