Ne suis-je vraiment rien, fâché de toutes choses ? De grands vents soufflent en moi l’air de leurs carences, Mais pour ce rien fleuri, j’ai beaucoup d’appétence Qui fait voler très haut ma douce névrose.
Mais dans le recoin des choses, je vois le tout Qui chemine et m’entraîne sur les dunes De mes rêves et de mes désirs, avec bagout. De mille espoirs, je suis alors le marabout Qui veut, de ce grand tout, cueillir la fortune.