Je désire rester près de toi plus longtemps Vivre en tes voies davantage que je ne peux, Y jeter tous mes filets en être audacieux, Pour y demeurer dans l’éternité du temps.
Comme j’aimerais n’avoir aucun contretemps Pour connaître avec toi des instants délicieux. Et que s’égarent les peines de mes aïeux, Pour vivre dans les prairies de nouveaux printemps.
Je soupire d’être si éloigné de toi, Mon âme mélancolique est tant en émoi Que je désespère en ces jours de te revoir.
Si au fond de mon cœur tu n’es plus qu’une image, Je te vois vibrante dans la lune sauvage, Sachant que tu sauras sûrement m’émouvoir.