Au bord des eaux de ma vie j'ai beaucoup douté, Coulaient en mon esprit des peurs tant redoutées Que des tempêtes intérieures ont embellies, Fleurs fanées d'un jardin de vie et de dénis.
Ma solitude était devenue ma clairière, Pouvais-je espérer y trouver une bannière? J'entendais dans les bois vibrer tous mes espoirs, Me sortir de ces ombres aux mille désespoirs.
L'onde de l'espérance s'ouvrit à mon âme, Des forêts sombres, une voie femme m'appela, voulant devenir mon alliée dans mes combats, divines clairières où mon amour se pâme.
Toi, la musique, d'Hadès, tu m'as éloigné, De ses tonnerres, j'en avais été baigné, Tes accords amoureux sont comme des écrins contenant des joyaux de vie tels des butins.
La fin de ma vie se dessine devant moi, Elle me voue, je m'en assure, à de nouveaux sorts, où l'amour, le beau prendront tout leur bel essor, fidèle à mes muses, sources de tant d'émois.
Es-ce peu ou rien, mais c'est déjà quelque chose? Ma vie sera un beau jardin que l'on arrose. J'aurais été, je suis, je serai aspirant pour faire de chaque instant un moment vibrant.