De certaines idées dont on est prisonnier Sans que l’on ne puisse assurément les renier, La voie pour en sortir n’est pas toujours aisée Et demande vraiment que l’on soit apaisé.
Un homme agacé n’aimant point être castré Par une piètre pensée franchement orchestrée, Voulut en guérir par la voie de la colère. Il voulait que toute crise soit bien gérée Et que cela soit fait avec caractère. Et pour se faire, disait-il, très sidéré, Il désirait être l’arbitre de son sort, Et, d’une décision prise, être le renfort. Un bel ami qui passait dans son voisinage, En être sage, lui tint ce discours sans ambages : Ta colère ne blesse pas ton adversaire Elle ne fait qu’apporter du mal dans tes affaires. Ta pensée est ainsi parsemée de débâcles N’ouvrant pas la porte à la venue de miracles. Si je comprends bien, pour lever ce grand obstacle, Lui dit l’homme, je dois appliquer ton oracle. Oui, lui répondit le sage, très détendu De voir son ami vaincre les malentendus.
Ne laissez pas la colère pénétrer en vous. En procédant ainsi vous seriez de grands fous. La colère est pour vous mauvaise conseillère. Que l’écoute et l’amour soient votre caractère.