La douceur du lac orne de mille merveilles L’Ile de San Guilio où l’honneur divin sommeille. Le feu du beau, de l’esprit couve tant en elle A la fleurir toujours de grâces immortelles.
Tu émerges de l’onde telle une Aphrodite Qui enlumine les cieux d’une beauté bien dite. Tu es petite et pourtant si grande encore Par ta terre, tes fleurs que toutes et tous honorent.
Que la nuit se couche ou que le beau jour se lève Tes senteurs illuminent mon âme sans trêve. L’amour de tes si beaux soleils me fait errer En des lieux magiques que je n’ose espérer.
Tes maisons, de vrais palais aux couleurs vermeilles Chantent l’art, la nature, les dieux à nos oreilles. Elles sont unes au service du divin qui veille Au sommet, en un monastère, sans pareil.
Tu as vu naître Guillaume de Volpiano, Entends tu de Saint Bénigne les sopranos? Dijon lui doit une si belle cathédrale Où la pierre chante ses amours magistrales.