Pauvres humains qui tant de vanité avez ; Elle gouverne votre pensée et vos actions. En tous ses ressorts et son écume vivez. Vous en êtes si pétris de satisfaction, Qu’elle vous fait oublier que vous êtes si peu En ce monde qui n’est pour vous qu’un franc alleu. Vous n’êtes que des êtres faits de chair et d’os, Qu’une espèce parmi toutes dans ce cosmos. De cette vanité, vous devez vous absoudre Et chercher le bel esprit pour vous y résoudre !
Devant ce virus qui vraiment vous contrarie De la mort vile, il vous livre à la barbarie. Malgré cela, rien en vous n’est bien réfléchi ; Un avenir sûr est loin de vous être acquis. Des grâces du savoir soyez en imprégnés, Pour vaincre ce tueur et pouvoir le saigner. C’est un guerrier invisible que rien n’arrête Partout où il s’installe, il sème la tempête. Vous devez bien vous protéger contre ses foudres Et chercher le bel esprit pour vous y résoudre !
Votre vanité est une grande bassesse. Vous en devenez arrogants avec largesse. Ne demeurez point dans cette grande fratrie ; De la grande faucheuse, elle ourdit la patrie. Revenez à l’intelligence de l’action. Débarrassez-vous des fausses informations. Vous deviendrez humbles après avoir entrepris ; De l’expérience, vous aurez beaucoup appris. Ainsi, contre lui, vous aimerez en découdre, Et chercher le bel esprit pour vous y résoudre !
Frères humains, si vous voulez un avenir, Gardez vous de l’enfer qui pourrait advenir. Combattez ce virus avec humilité. De ses mutations ayez la lucidité. Et chercher le bel esprit pour vous y résoudre.