Aux erreurs, la clémence réserve un accueil Semblable à un jardin de fleurs à l’infini. Le vent du pardon s’y agite en tendre ami, Sans oublier qu’il y a eu quelques écueils.
Elle est prudente devant tout risque d’orgueil D’un humain à verser dans de nouveaux ennuis. Si elle désire bien fuir la violence ennemie, Des peines requises, elle ne fait pas le deuil.
Sa puissance auprès de nous est enchanteresse. Elle adoucit l’âme des fautifs à raison Qui, de cette justice, sont au diapason.
Dans le cœur des humains elle offre des caresses. Elle honore ceux qui la pratiquent à foison, Sages, faisant d’elle une vertu en floraison.