Dans mes nuits sombres où volent des oiseaux peureux Chassant de mon cœur les étoiles du bonheur, De mes espérances, je deviens l’écorcheur. Les ombres des malheurs me rendent miséreux.
C’est alors que tout au fond de mon cœur pierreux, J’entends des accords sourds d’une grande blancheur, Précurseurs d’harmonies appelant la fraîcheur, Source abondante d’émois tendres et chaleureux.
Des grandes orgues, les sonorités m’enivrent. De mon apathie, les concertos me délivrent. La musique me guérit des peurs infinies.
De la beauté des astres je vois toute l’onde. Les cascades de joies redeviennent fécondes. Oh ma muse, tu m’ouvres des espoirs bénis.