De tous mes grands malheurs en verrai-je la fin? Serais-je à jamais pris par la mélancolie Et par la tristesse tout autant assailli? Bonheur! Reviens et combles moi chaque matin!
Que les souffrances qui m’ont vraiment abouli Et dont je ne suis bonnement pas aguerri S’éloignent, avec majesté, de mes horizons Pour te laisser fleurir, cher bonheur, dans l’action.
Je désire qu’en chaque rêve tu m’accompagnes, Que tu sois pour moi un jardin à la campagne. Qu’en nom glorieux je puisse toujours te nommer Et qu’en tout espace je puisse t’acclamer.
Avec toi, je veux cueillir le divin soleil, Voir les pluies s’effacer devant les arcs en ciel. Je te vois abeille qui, sur une fleur, bourdonne Puis porte le pollen au monde qui l’environne.