Espace de mon cœur où le vide demeure, La douleur y est entrée pour les rendre vifs, J’y ai porté les couronnes feuillues de ma peur, Vous existiez en pâleur, en élans hâtifs.
Je t’attendais souvent aux émois de mes larmes. En mémoire des moments où tu ne fus point-là, La fleur de mes espoirs était toute de charme, Elle s’illuminait au soleil de ton aura.
Aux souvenirs lointains de tes peines passées, J’ai mille fois pensé que tu n’y fus pour rien, Te voyant angoissé en actions, en pensées, Ton tendre amour fut en tout et toujours un bien.