Le temps passe devant moi sans se reposer Il déploie ses ailes et s’en va loin cheminer, Me laissant seul ainsi devant ma destinée. Devant sa course effrénée, je veux me poser.
C’est alors que je chante pour le déposer A vouloir dans ses accords le débobiner. Me croyant son maître, je veux le butiner, Lui laissant penser que je peux en disposer.
Et là, dans son vent, il efface mon passé, Sans pour autant que mon présent soit terrassé. Il s’en prend à mon avenir et me dépasse.
Je vois alors des choses partir en fumée, Mais le temps garde assurément sa renommée. Je le vis dans l’oubli. Ainsi je le surpasse.