e vois mon aigle argenté planer sur les eaux. Je l’entrevois dans les collines qui vacillent ; Il s’envole au milieu des astres qui sourcillent. Que veux-tu me dire ainsi mon très bel oiseau ?
Ton vol élégant me couvre de son manteau; Il fait naitre en moi des bonheurs que je grappille. Ton beau regard perçant, tous mes malheurs, fusille. Tu es le vent qui me fait naître de nouveau.
Tu es mon compagnon des soirs et des matins. De mes émois, tu es le digne palatin, Qui me ramène à la vie et à mille espoirs.
Reviens me voir quand je respirerai à peine. Quand devant les souffrances je perdrai haleine, Ta grâce chassera de moi tout désespoir.