Il y a tant de murs que j’ai voulu monter Et que finalement je n’ai pas affronté. Je craignais vraiment d’être mis au pied du mur, Et laisser la solitude être mon azur.
Mais je vous l’assure, mon mur a des oreilles. Tout ce qu’il m’a dit demeure dans ma corbeille. J’ai fini par être bercé près de mon mur. Des peines, j’en ai vu des vertes et des pas mûres.
J’ai préféré vraiment aller les écouter, Et me laisser par elles, bercer, chouchouter. Certes, il m’a bien fallu beaucoup raser les murs, Pour que, des bienfaits, j’entrevois les quatre murs.
Au fil du temps, elles sont devenues mes amies, Qui ont fait de la souffrance un être endormi. Mon cher mur n’a pas voulu me faire trouver Une ruse, par ma lâcheté, approuvée.