J’imagine à Paris des êtres pygmalions Qui voient ses chefs d’œuvre comme de grands berceaux. Sur eux, de leur beauté, ils affichent les sceaux. De l’effet Golem, ils se font les troublions.
Ils oublient les foules et leurs folles rébellions. Les splendeurs de cette ville sont un cadeau Qui sont des caresses qu’ils vivent en jouvenceaux, Adoubés par leur volupté, comme des lions.
Renforcés par toute cette magnificence Les nouveaux touristes, sans grande réticence, Veulent rêver toujours plus loin, toujours plus haut.
De cette harmonie, ils se voient en créateurs, Même s’ils n’en sont que de modestes adorateurs. De cette ville, ils veulent devenir les hérauts !