J’ai imploré souvent les dieux comme Mercure, Qu’il imprime en mon esprit cette science d’or. Etant de fer, je n’en devins pas le ténor. Mon oxygène m’ouvrait à d’autres pâtures.
Ma mémoire de plomb n’avait pas fière allure, Tentant de faire des éléments mon trésor. Je n’arrivais pas à en faire mon décor. Il me fallut cheminer vers d’autres dorures !
Je souffre encore de l’oubli de cette science, Mais la chimie des mots éloigne son absence De mon cœur, empli de la puissance de l’iode.
Et il y a plus encore, j’ai mon carbone, La musique dont la chimie est une hormone, Qui régule mon âme en toute période.