Je rencontre quelquefois ma mélancolie, Allant de la lucidité au désespoir. De la première, il en ressort beaucoup d’espoir. De la seconde, peut émerger la folie.
Par les malheurs des temps mon âme est assaillie Je brûle de mon désir de ne pas les voir, Mais ils s’imposent tant à moi, à mon vouloir, Que leur emprise dépressive est embellie.
Je ne m’en sors que par les chansons et les fleurs, Dont les notes, les parfums chassent les douleurs. La clairvoyance fait vibrer en moi ses ondes.
S’imposent à moi leurs accords, leurs belles couleurs, Qui éloignent toute velléité de pleurs. Je chasse alors les désenchantements du monde.