Ma poésie naquit dans les voies de la mort, De celle qui vous bouleverse et vous émeut Contre les émois de laquelle un rien ne peut, Celle de ma mère, qui sur moi jeta ce sort.
Je trouve dans les fleurs des vers un réconfort Qui sourit à mes pleurs, et les chasse des lieux De mon esprit où ce décès maintient le feu. De ma sortie du deuil, elle est le passeport.
La mort de mon père m’y poussa tant encore. Des doux parfums des vers, j’en ai toujours besoin. Leurs fragrances, de ma paix, sont les grands témoins. De mon azur serein, elle élève l’aurore.
Ma poésie m’enchante et sourit à la fois. Chaque jour, elle me protège de son pavois. La poésie me fait courir sous le soleil Dont les rayons d’espérance sont en éveil.
Depuis que j’ai trouvé la fontaine des vers, La fortune sourit, la souffrance s’efface. Avec ma mère et mon père, avec audace, Je vis de nouveaux printemps fleuris en concert.