Mais que dois-je faire de tous mes patrimoines ? Faut-il que je les bénisse comme un chanoine Ou que je les laisse s’envoler sous le vent N’en gardant que les éléments les plus fervents ?
Mais que sont les bouquets de tous ces héritages ? Celui de ma nation que je veux en partage, Ou de ma famille qui se transmet d’âge en âge. Non, songez plutôt aux legs architecturaux Qui nous lient à la douceur des temps ancestraux. Et laisseriez vous donc aussi les biens sociaux, Tissés dans les œuvres humaines ? Ils sont cruciaux ! Vous les croyez tous là dans cet abécédaire ; Mais que faites vous du patrimoine héréditaire ? Ils sont si nombreux. En suis-je l’allocataire ?
Je vous fais vraiment ma crise du patrimoine ; De tout cela que vais-je retenir comme avoine ? A force de vouloir conserver trop de choses; Des petits riens, je vais devenir le virtuose. J’ai donc fait mon choix avant que je ne trépasse, Mon simple patrimoine est le temps que je passe A conserver, à cultiver, à enrichir A partager tous mes legs reçus, sans fléchir. Ils sont devenus d’année en année mes trésors, Leurs valeurs est supérieures à celle de l’or. Et puis, si vous pensez qu’il puisse être le votre Et que sa renommée vous rapproche des autres, Alors il en devient un second patrimoine Qui, dans notre cœur, devient un vrai "matrimoine".