Ta douce âme danse jusqu’au bout de la nuit. Sa musique voltige dans la lune rousse. A mes bonheurs fugaces, elle vole à la rescousse. Elle se tapit tout au fond de mon cœur sans bruit.
Etes vous un être de chair que je poursuis ? Le vent me porte les voiles de ta frimousse. Dans la forêt de mon esprit, mille secousses Ramènent en moi des émois jadis éconduits.
Tu es mon aimée dans les voiles des malheurs. Dans le jardin de mon être tu es tant mienne. Le souvenir de toi me chante des antiennes.
Etes vous une fée source de mille ardeurs ? Vous êtes les alizés de ma destinée. Je veux vous cultiver : vous êtes ma pensée.