Ma jeunesse est tapissée de deux souffrances Que la vie d’enfance n’a pas pu étouffer, Que j’ai tant désiré effacer, supprimer, Sans que ne puisse poindre un bouquet d’espérance.
Alors que mon âme courait en déshérence, Oh toi, la belle vie, je désirais t’aimer, Pour ne pas laisser les voix d’Hadès me charmer, Et sentir les doux parfums de la résilience.
Dans l’hiver de ma vie, trois mages sont venus. Face au néant de mon être, ils m’ont soutenu, Et conduit à l’explosion d’une vie nouvelle.
Le feu et le désir d’aimer sont apparus. Au milieu d’eux, j’y ai trouvé la femme élue, Orchidée féconde de senteurs éternelles.