Oh toi ma belle nature qui se réveille, A tes faveurs et à tes douceurs je m’éveille. Que le feu du soleil t’offre sa royauté Et fasse que l’on ne voile pas ta beauté.
Aux fleurs, aux oiseaux, tu dois ta grâce immortelle. Les parfums laissent planer ta douceur charnelle. Ta puissance vitale, tout notre être, anime. Ta fragilité exquise nous est intime.
En toi repose le don d’un corps féminin Dont les formes harmonieuses forment l’écrin. Oh toi, ma belle nature, luxuriante ou sage, De la beauté des femmes tu es le présage.
Elles sont les fées de tes splendeurs voluptueuses. De tes douceurs, elles sont les nymphes vertueuses. Elles sont la saveur exquise des sous-bois. Des senteurs de leurs âmes nous sommes aux abois.
Elles sont des mères, des filles aux courbes gracieuses, Des fleurs léchées par la lumière si précieuse, Que le soleil lui même leur rend un bel hommage, Sans à leurs charmes n’assurer aucun dommage.
Elles sont les nymphes des fontaines rafraichissantes. Elles sont la fraîcheur des flots d’une mer aimante. Elles sont des muses qui scintillent au firmament Et touchent le cœur des humains si vivement.
Par elles, la féminité de la nature Offre aux émois de l’âme de belles boutures. Sur la nature, la femme a la primauté. D’un si bel être on ne voile pas la beauté.